Pour que le combustible, à
l'état de plasma, puisse produire suffisamment de réactions
thermonucléaires, il faut le maintenir dans un volume limité et
l'éloigner de toute paroi matérielle afin de maintenir sa température
élevée : c'est le confinement. Dans un plasma
à l'état libre, la trajectoire des particules est aléatoire (image 1
ci-contre) et les particules vont s'échapper. Comme
le plasma est formé de particules chargées, les champs magnétiques
peuvent interagir sur celles-ci. Si ce même plasma baigne dans un champ
magnétique rectiligne (image 2), les particules s'enroulent autour des lignes de champ et ne peuvent plus atteindre les parois latérales. Afin
d'éviter les pertes aux extrémités, on referme la boite magnétique en
créant un tore (image 3). Le champ magnétique ainsi créé par une série
d'aimants entourant le plasma s'appelle le champ magnétique toroïdal.
Les aimants générant ce champ sont les aimants
toroïdaux. On
montre que ce confinement n'est pas tout à fait suffisant et que pour
minimiser encore les fuites de particules, les lignes de champ doivent
être hélicoïdales (image 4). Ceci est réalisé en ajoutant au champ
toroïdal un autre champ magnétique qui lui est perpendiculaire (le champ
poloïdal). La méthode utilisée pour produire ces lignes de champ hélicoïdales
a donné naissance à deux types de machines : |